Dans la vie on est toujours seul.
Bien entendu, je n'énonce pas une vérité nouvelle. Je la ressens juste.
De fausses amitiés en vraies amours, de faux amours en vraies amitiés, je me perds dans les solitudes.
J'ai cru que ce serait une femme qui viendrait me prendre par la main, la vérité, c'est que c'est moi que je ne sais pas prendre par la main. C'est moi qui abat la hâche sur ma nuque, à chaque fois. Mes larmes viennent de moi, je suis leur source. Peut-être que je sais écrire, mais je ne sais pas aimer, je ne sais plus.
Moi aussi j'envoie valser.
Mais je n'envoie jamais ailleurs valser.
Et quand j'aime trés fort, c'est vrai que c'est comme un trésor, mais je me rends toujours compte trop tard que ça vaut de l'or.
Même à travers mes écrits, je suis certaine que personne ne voit en moi. Je suis comme le vent, fugace.