Aprés la débâcle, vient l'échouage.
L'échouage, c'est un peu comme aprés l'orgasme. C'est une petite mort.
Finies les grandes eaux, fini la submersion dans les fluides, le doux abandon dans le liquide originel. Quand la débâcle s'achève, les eaux recrachent leur prise sur la berge (merci Henri pour la transition). Sans aucun ménagement, un corps disloqué, fatigué, un corps malmené, courbaturé, souffrant mille petites douleurs, souffrant l'absence, le manque, l'envie, le désir. Et à la tête de ce corps, une tête, plus trop pensante, une tête dépensante. Une tête de conne, dépensant ses pensées, dépensant beaucoup trop aussi, dépansant encore au lieu de panser les plaies béantes causées par la débâcle. Sur la berge, il fait froid, c'est la première constatation. Il y a du vent, on se rend bien compte que c'est l'hiver, et un chech trempé, c'est une pneumonie assurée. Sur la berge, on est seul aussi. Il y a bien quelques rapaces qui tournoient au-dessus du Corps, et aussi quelques oiseaux de mauvaise augure. Ceux-là viennent se poser sur vos cuisses, et ne pensent qu'à vous, nue et offerte. On les chasse d'un geste désinvolte. Sur la berge, malgré la douleur du corps, on a encore cette belle fierté qui vous fait tant être détestée. Il y a aussi, de jolis oiseaux qui se posent sur votre épaule et vous rappellent à leur bon souvenir(horlogerie, vaches et vieux riches).
Il y a sur cette maudite berge où l'on gèle grave, une faune toute nouvelle, inquiétante et excitante. La débâcle est déjà loin, Lola, le Saint Frusquin, et moi on attend, parce que pas le courage de se lever. On attend un signe. On voudrait rentrer chez nous, dans la Happy zone.
L'échouage, c'est un peu comme aprés l'orgasme. C'est une petite mort.
Finies les grandes eaux, fini la submersion dans les fluides, le doux abandon dans le liquide originel. Quand la débâcle s'achève, les eaux recrachent leur prise sur la berge (merci Henri pour la transition). Sans aucun ménagement, un corps disloqué, fatigué, un corps malmené, courbaturé, souffrant mille petites douleurs, souffrant l'absence, le manque, l'envie, le désir. Et à la tête de ce corps, une tête, plus trop pensante, une tête dépensante. Une tête de conne, dépensant ses pensées, dépensant beaucoup trop aussi, dépansant encore au lieu de panser les plaies béantes causées par la débâcle. Sur la berge, il fait froid, c'est la première constatation. Il y a du vent, on se rend bien compte que c'est l'hiver, et un chech trempé, c'est une pneumonie assurée. Sur la berge, on est seul aussi. Il y a bien quelques rapaces qui tournoient au-dessus du Corps, et aussi quelques oiseaux de mauvaise augure. Ceux-là viennent se poser sur vos cuisses, et ne pensent qu'à vous, nue et offerte. On les chasse d'un geste désinvolte. Sur la berge, malgré la douleur du corps, on a encore cette belle fierté qui vous fait tant être détestée. Il y a aussi, de jolis oiseaux qui se posent sur votre épaule et vous rappellent à leur bon souvenir(horlogerie, vaches et vieux riches).
Il y a sur cette maudite berge où l'on gèle grave, une faune toute nouvelle, inquiétante et excitante. La débâcle est déjà loin, Lola, le Saint Frusquin, et moi on attend, parce que pas le courage de se lever. On attend un signe. On voudrait rentrer chez nous, dans la Happy zone.
8 novembre 2007 à 21:43
J'aime bien ce texte .
Patrick .