Les haïkus c'est bien, mais c'est difficile, parce que j'ai tendance à vouloir m'exprimer "à rallonge". 5-7-5, tu es trés technique petit haïku de mon coeur, je reviendrai vers toi, mais là je te fais des infidélités. Je retourne à l'écriture libre, sans contrainte (c'est comme ça que je suis aprés tout).
Ce blog souffre de mes infidélités ces derniers temps, mais je m'alimente de toutes les émotions, des horizons qui s'ouvrent à moi, pour emmagasiner ce que je vous recracherai via le clavier dans une semaine, un mois, un an.



Une torpeur douceureuse s'est emparée de moi depuis quelques jours...
Quelque chose d'enivrant, bien plus enivrant que l'alcool,
un état physique un peu douloureux,
dû à une certaine fatigue, dû à un manque d'appétit, dû à mon corps et mes sens de retour.
Un état mental confortable,
comme un bain de mousse aux huiles essentielles qui panse et lave les derniers mois.
Je n'avais plus vécu le printemps de cette manière depuis des années.
Tout en moi renaît.
Je sens mon corps qui ne résiste pas à ce que lui suggére mon esprit.
Je me sens dangereuse,
comme un loup dans un enclos rempli de moutonaille.
De l'oeil triste,
il ne reste rien de sombre.
Depuis quelques jours,
mes yeux sont redevenus verts.
Je tombe amoureuse de moi, de nouveau.