Un certain John a chanté qu'il était difficile d'être un héros de la classe ouvrière.
Il a raison. Ce monde de psychotiques (schizophrenes, maniaques, paranos, bi-polaires en tous genres, et tout ce que nous somme nous-mêmes, du coca-cola addicted au sex-addicted) se regarde beaucoup trop le nombril, je trouve. Moi la première. Je ne suis pas une sainte, je ne m'appelle pas Lola, je n'ai pas marché (pas encore) vers Saint-Jacques de Compostelle (quoique j'aimerai beaucoup pour éprouver ma résistance et ma force de caractère), par contre j'ai rencontré le loup du billet précédent, et j'en suis revenue (pas de quoi fouetter un mouton de Panurge), et j'ai aussi une paire de All Stars (mais comme je me rends compte que tous les pieds en ont, je trouve ça trop commun...).
*Je suis la contradiction.
*Je suis aussi l'authenticité.
Depuis que j'ai fait ma thérapie avec ma géniale-psy-machin-à-qui-je-pense-chaque-jour-de-ma-vie, je me suis assagie. Je refreine mes pulsions, je refreine ma connerie, je me montre plus réfléchie, plus raisonnable. Quelquefois ça me gave profondémént, mais souvent, je me sens mieux. Je me prouve des choses à moi-même. J'ai appris des choses sur moi, des choses que je ne soupçonnais pas. J'ai traversé un désert long de plusieurs mois, j'ai aussi eu la sensation bien réelle à de nombreuses reprises de tomber au fond d'un puits et de ne pouvoir m'accrocher à rien...
En somme, je suis aussi une héroine, comme dit John.
Je voudrais baiser les pieds de la femme qui m'a mis un miroir devant la face (de petite conne sûre d'elle) et lui témoigner toute ma gratitude pour avoir fait muer le homard en simple ...
coquille saint-jacques(?)

Quelqu'un de normal, ni Gandhi, ni Superman...